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Faire du farniente une philosophie de vie !

Je me suis accordé un bon break, loin des écrans, loin des réseaux sociaux, des médias…
Le temps d’un été, j’ai cultivé le farniente tel une philosophie de vie !

Oh je vous entends déjà…Ouhhh la paresseuse !!

Et bien détrompez-vous, j’ai travaillé 6 jours sur 7 en restauration mais je me suis donné comme impératif de ne rien faire, hormis profiter de mon temps libre, en dehors de mon temps de travail. Ayant un temps libre assez limité, je me suis mise au défi d’en savourer chaque instant en version « slow » !

On dit souvent qu’il faut un temps de vacances, un cadre idyllique ou encore un lieu extraordinaire pour s’adonner à ne rien faire.
Laissez-moi vous le démentir et vous montrer que l’on peut cultiver l’art du farniente un peu chaque jour !

Vie de chien!

Le farniente, vient du Sud, de l’Italie car « far – niente » signifie ne rien faire. Il ne s’agit pas de paresse ou d’ennui mais plutôt de mettre l’accent sur des moments de plaisir, une douceur de vivre. Pour bon nombre d’entre nous cela relève de la mission impossible avec l’organisation familiale et professionnelle.
Et c’est pourtant vital et bénéfique pour notre santé psychique et physique comme le démontre certains scientifiques.

Avant de se retrouver en mode cocotte-minute, prêt à exploser, ne serait-il pas intéressant de faire du farniente une philosophie de vie ?
N’attendons pas inlassablement nos fameuses vacances pour tout lâcher ! Accordons-nous quelques doses de rien au quotidien.

Alors si vous souhaitez vous adonner à ce style de vie, alléger votre stress quotidien ou encore votre charge mentale, suivez ces petits conseils !

Je me déconnecte

J’ai toujours cette quête de plus de simplicité, de bonheur et de liberté au quotidien.
Alors le temps de quelques semaines, je me suis mise au défi de passer un minimum de temps sur mon ordinateur, mon téléphone et de ne pas regarder la télévision.
Ma mission était de profiter de chaque moment en dehors de mon travail comme un instant de plaisir.
Et voilà comment mon blog est aussi passé à la trappe ! : ( Bouhhh

Mais c’était tellement appréciable de se détacher complètement du numérique !


Nous sommes en permanence connectés aux écrans, nos oreilles réagissent davantage aux sonneries, vibrations ou notifications qu’aux différents chants d’oiseaux et bruits de la nature !
Nous avons pris et donné l’habitude d’être joignable en permanence et d’avoir l’accès au monde virtuellement, n’importe quand.
Je me rends compte que c’est souvent lorsque j’ai un temps mort que je prends mon téléphone. Je saute d’information, en profil, en recette, en message et me voilà partie pour un moment de scroll indéfini ! Et ça peut durer une trentaine de minutes sans que je m’en rende compte. J’éprouve ensuite un sentiment de culpabilité d’avoir utilisé un temps libre de manière insignifiante, hébétée.

Usage du téléphone interdit

Sans en être conscient (ou peut-être que oui mais on préfère rester dans le déni !) notre cerveau est épuisé par toutes ces sollicitations.

Faites le test d’éloigner vos appareils numériques, le temps de profiter d’un moment à vraiment ne rien faire. Cela vous paraîtra sûrement étrange au début, puis vous ressentirez un réel apaisement, une tranquillité d’esprit, une réduction de votre charge mentale.

Faites attention vous pouvez y prendre goût et faire ainsi du farniente une réelle philosophie de vie !! 😉

Si vous êtes sensible à une déconnexion à votre smartphone, cliquez sur le lien, cet article vous intéressera sûrement !

Je vis le moment présent

Presque tous les ouvrages sur le développement personnel prônent l’importance de se connecter au moment présent.
Alors pour profiter du farniente il faut aussi mettre au repos notre esprit. Il est soumis rudement aux flots de nos pensées concernant le passé ou le futur. Nous sommes ainsi très rarement concentrés sur le moment présent.
Vivre en pleine conscience permet d’apprécier des petits détails de notre quotidien que l’on ne prend pas le temps de voir. Apprécier le farniente tel une philosophie de vie c’est aussi savoir prendre plaisir et apprécier la beauté des petites choses.

Une fois mon travail terminé, durant l’été, je coupais tout lien avec celui-ci et je ne planifiais rien. J’appréciais le fait de pouvoir me baigner juste après. Ça me remplissait d’énergie, comme si toute la fatigue s’écoulait doucement au fil des brasses. Je me sentais alors pleinement présente dans cet élément liquide, légère de toute pensée.

Je contemple et je m’émerveille

Lorsque que l’on devient adulte, une part de nous se durcit et n’autorise plus libre court à toutes nos émotions.
Et fort heureusement me direz-vous ! Qu’en serait-il si nous nous mettions à nous rouler par terre, rouge de colère, par refus de quelque chose ?

Mais s’il est judicieux par moment de contrôler certaines de nos émotions pourquoi les avoir toutes enfouies ? Soyons davantage à l’écoute de celles-ci et suivons-les lorsqu’elles nous permettent d’être en adéquation avec ne rien faire !

Il est tellement important de retrouver cette capacité d’émerveillement, la sensibilité que nous avions enfant. Observer une fleur éclore, écouter le chant des oiseaux, contempler la beauté et le mouvement de la nature simplement.

Grâce à mes enfants j’ai pu me reconnecter à ces émotions. Nos balades dans la nature, les châteaux de sable, l’observation du milieu marin, cette curiosité quotidienne m’ont amené à réintégrer un émerveillement et une délicatesse dans ma vision de la vie… Je profitais alors de ces instants de présence et de contemplation. Et quel bonheur de ne rien faire !

Je laisse ma créativité s’exprimer

Même si on définit le farniente comme une philosophie et cela ne veut dire rien faire, on peut y voir une opportunité de développer sa créativité.

Nous avons tous, quelque part en nous, une touche de créativité, plus ou moins explorée. Avec nos emplois du temps de ministre, nous ne prenons plus le temps de laisser libre court à notre imagination. C’est justement lors de vacances et week-end que nous la retrouvons.

Qui ne s’est pas surpris à aiguiser un morceau de bois en forêt ? Faire un collier de perles, prendre un pinceau et s’initier à la peinture ou imaginer encore toute autre activité créative ?
Et quelle satisfaction personnelle nous avons, une fois notre imagination mise en mouvement. Nous créons et avons envie de créer davantage !
Nous avons tous cette créativité en nous mais par une charge mentale surchargée, elle ne peut s’exprimer.

Alors pourquoi attendre ce fameux moment de vacances pour remettre à la lumière nos talents ? Le farniente tel une philosophie de vie est la solution pour révéler les créativités enfouies.

Lorsque nous allégeons notre esprit du flux de pensées incessant, nous permettons au corps de se reposer. Notre potentiel artistique surgit alors !
Place aux folies créatives, inventives et innovatrices. Un artiste se cache en nous tous !

Ainsi pour réduire votre charge mentale quotidienne, apaiser votre stress ou simplement prendre soin de votre corps et de votre esprit, optez pour des moments farniente.
Créez-vous ces opportunités à ne rien faire, faites exploser votre créativité ou simplement contemplez.
Accordez-vous ces moments plaisir, sans aucune attente ni contrainte.

Cela aura un réel impact positif sur votre vie. Vous ressentirez un tel apaisement que vous en ferez une routine !

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9 commentaires sur “Faire du farniente une philosophie de vie !”

  1. C’est obligatoire ! Il m’a fallu faire un deuxième burn out pour prendre conscience que ce que j’avais fait précédemment était un premier burn out. « Ma chance » a été de le faire en pratiquant ma passion. Tellement passionnée que je n’ai pas vu que je ne faisais plus que ça, sans pause, sans respiration, en coupant les liens autour de moi parce que je n’avais plus le temps … En réalité on a le temps que l’on veut bien s’accorder.
    Aujourd’hui, je suis beaucoup plus à l’écoute de mon esprit. Lorsqu’il n’est pas connecté avec mes envies, je m’échappe et lui offre son petit moment de tranquillité. Pour une cohabitation plus saine, je fais très attention aux surcharges mentales. Savoir dire non, très important ; se retrouver face à la nature et observer au quotidien ces petits changements ; pas de bruit, si ce n’est celui de mon environnement. Le chant des oiseaux, un chien au loin qui aboie, une voiture ou un tracteur qui passe voilà, ces petits sons sont mon quotidien et ils me font du bien.
    Un article très inspirant …

    1. Merci Morgane, c’est bien pour cela que je dis que c’est vital de s’accorder des moments à soi, de rien. Le burn out, la dépression, le stress, l’anxiété sont bien des maux qui nous rongent en ces temps modernes alors oui osons écouter et suivre nos intuitions avant que notre corps et notre esprit nous disent STOP!

  2. La deconnexion est de plus en plus difficile dans notre société actuelle. c’est un vrai travail à entreprendre pour ralentir le rythme et limiter les sollicitations. Merci pour cet article

    1. Oui c’est vrai que nous sommes très sollicités par le numérique aujourd’hui et il est important de s’accorder des moments hors connexion afin se reconnecter à soi!

  3. Merci pour cet excellent article auquel j’adhère à 200 %. La déconnexion des écrans et du travail pour se reconnecter à soi devient vital ; je remarque qu’il y a de plus en plus de burn out, et de plus en plus jeune. Le stress important et prolongé n’est absolument pas souhaitable et occasionne de gros dégâts sur le plan neuronal et neuro hormonal. Merci pour ce partage 🙏

      1. Effectivement, on court tous vers un burn out. la technologie en voulant nous simplifier la vie nous charge plus encore. Et ce temps passer devant les écrans nous abime tellement. On lève le pied, alors !

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